Retour sur les activités au CTR pendant le confinement

Les dernières semaines ont bouleversé l’organisation de la prise au charge au sein des unités de l’association Les ailes déployées.

Le CTR a organisé de nombreuses activités à distance pour maintenir le lien avec les patients.

Focus sur deux d’entre elles : l’atelier d’écriture et l’atelier clown.

Les ateliers d’écriture et lecture par téléphone

Une fois par semaine, l’atelier d’écriture a permis de réunir 15 personnes réparties en deux groupes d’une heure, via MyConf. Annie Mandrou et Asmaa Aghrib, infirmières au CTR transmettaient la consigne d’écriture puis les participants disposaient de 20 à 25 minutes pour écrire leur texte.

A l’heure dite, tout le monde se reconnectait et lisait son texte à tour de rôle. Une belle occasion pour prendre des nouvelles les uns des autres.

Que deviendront les textes réalisés ? Un recueil de confinement, une lecture publique aux autres patients du CTR, une exposition… Rien n’est encore tranché mais les idées sont là !

Les ateliers clown, entre sons et imagination

Réalisé la semaine du 20 avril, l’atelier Clown, qui se tient depuis longtemps au CTR, a eu lieu tous les jours par téléphone, réunissant 5 à 6 patients et 2 soignants à chaque fois.

Avec ce changement important de modalité, tout le monde est passé de spectateur à auditeur, l'occasion d'un travail autour de la voix.

Les séances débutaient par les échanges de nouvelles, poursuivis par de la relaxation. Puis, avec une musique choisie par la comédienne Delphine Zucker, les participants racontaient leurs rêveries durant l’écoute musicale. Ce retour était fait par chaque personne présente, avec ou sans son personnage de clown. Pour finir, des improvisations en duo se faisaient en s’appuyant sur des objets choisis par chaque membre chez lui.

Le retour de cet atelier : un atelier très vivant ! Pour certains, la privation du regard a permis de se sentir plus libre. L’écoute des autres s’est faite de manière plus fine et plus attentive. On pouvait se laisser porter par les sons des participants, tout en se représentant le corps de l’autre, ses habitudes de jeu.

Les patients étaient unanimement très enthousiastes !